L'autre jour, je disais à Pierre qu'il me plairait d'avoir un bac sur la terrasse,

pour y cultiver à portée de mains, salades et herbes aromatiques.

A peine formulé qu'il est déjà fabriqué et installé sur la terrasse,

rempli de terre donc prêt à l'utilisation!

J'adore la poignée et les roulettes pour le déplacer facilement :-)

et en plus il y a un couvercle...

Il y a même rajouté une touche déco ;-)

Y'a plus qu'à!

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J'avais quelques plantes en attente dans un coin et il me tardait de les planter!

J'ai décidé de créer un nouveau massif pour l'occasion,

j'avais même donné le premier coup de bêche , Pierre a fini...

4 avril

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12 avril

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j'entre en scène pour les plantations, effectuées le jour même!

J'ai commencé par le rosier d'Estelle, déjà vigoureux.

Le voici en août...

 aujourd'hui, il a bien grandi et il a plein de boutons!

Rosier Pink Cloud

Comme je n'avais pas de Pieris ( Andromède du Japon), j'en ai planté deux!

Pieris japonica

Andromède "Blue Ice", il ne dépassera pas les 40 cm!

Je lui ai donnée pour compagne, cette jolie heuchère, aux tons pourpres et argentés

Heuchera Silver Scrolls

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Acheté à l'automne et repéré chez Estelle et Geontran

il était temps de lui trouver sa place!

                                                                                                        Liriope Muscari                                                                                                          photo internet

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Une hémérocalle aussi, j'en ai peu au jardin... Si vous les aimez, allez donc faire un tour chez Claudine, "Mon jardin s'appelle Bonheur"

elle en a une belle collection!

                                                                                      Hémérocallis Chorus Line                                                                                                        photo internet

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pour finir, des boules de saxifrages, achetées après un billet d'Estelle sur ses plantations de graines dénichées dans son placard ;-)

Elle est trop forte Estelle!

pendant que je m'activais, je cherchais un nom pour ce nouveau massif.

Le rosier d'Estelle, les liriopes d'Estelle, les saxifrages comme les boules d'Estelle...

Alors j'ai décidé de l'appeler: le massif de Nell

Comme le nom du blog d'Estelle.

A bientôt!

 

 

La balade nous emmène à l'arrière de la maison, côté sud.

Le soleil  est revenu après quelques jours de pluie,

je passe beaucoup de temps au jardin, il n'est pas rare que je termine mes journées vers 20h00,

fatiguée mais satisfaite du travail accompli!

La rose du Sud et la rose Muriel Robin, prêtes à ouvrir le bal des floraisons

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Plus loin, le massif de la terrasse, s'étoffe de jour en jour

Les tulipes clusiana Peppermint Stick parmi le feuillage  des pavots de Californie

Ici, une petite curiosité! Une de mes clientes, amie jardinière, m'a offert des bulbes de... "Parapluie de Paimpol"!

Ce n'est pas leur vrai nom, bien sûr! elle ne le connait pas. Peut-être que l'une ou l'un d'entre vous saura les identifier...

La fleur est bleue.

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Tulipes, géranium Sauguineum et de nouvelles giroflées apportent la note de couleur tant attendue après l'hiver

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Le massif Petit Paradis, a gagné un bon mètre de profondeur, cet automne!

J'ai planté de nouveaux arbustes dont j'espère découvrir les fleurs dès cette année!

Lilas, Weigelia, Escalonia, graminées vont s'y épanouir...

... et la bouture du rosier Jasmina, offerte par Véro semble s'y plaire!  une nouvelle tige a poussé!

 

 

 

 

 

 

 Merci gentille Parisienne ;-)

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A la suite, dans le coin zen, le thalictrum pigamon Elin prend son envol, il culminera à plus de deux mètres!

C'est le coin des plantes de l'ombre.

Juste après le poirier qui commence à fleurir...

... on y trouve une nouvelle plante...

Regarde Sophie, à peine je l'ai plantée et ta Barbe de bouc ( Aruncus dioicus) s'est mise à pousser

L'hellébore pourpre fait bien de s'attarder au printemps,

il accompagne de fort jolie manière, la tiarelle Spring Symphony

Le géranium Samobor aime aussi le tout jeune printemps

 

le camélia Sweet Jane joue les prolongations

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Les tulipes sont douces dans le coin flashy de l'été

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Minoz et Elis m'ont accompagnée pour ce tour du jardin :-)

Pour leur faire plaisir, je termine ce billet, non pas en queue de poisson, mais plutôt par la tête...

Un nouveau massif, créé à l'automne, sur lequel, je cogite...

A bientôt!

 

 

 

Ce dimanche, le jardin avait un air étrange dans la brume...

Non, ce n'est pas la lune qui luit!

C'est un réverbère que l'on vient de nous installer dans la rue!

Pierre peste... il pense que cela va perturber le sommeil des poules.

la clématite Armandii en profite pour  faire briller ses étoiles...

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Elle est toujours aussi majestueuse.

Ses premières fleurs datent de la deuxième quinzaine de février.

Elle pourra se reposer sous peu, la clématite Montana va bientôt prendre le relais, sur la cabane à outils

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le magnolia Léonard Messel a ouvert ses quelques fleurs. Plus tard lui aussi, sera inondé d'étoiles. Patience...

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Dans le grand bac sur la terrasse en bois, ça sent le printemps

Un joli duo composé par le diosma et l'ibéris

Le lithodora ( grémil, hein Coco ;-) revient en force! je l'avais arraché à l'automne 2017...

Les derniers pétales des tulipes blanches

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Dans le petit parterre au pied de la cabane, peu de bulbes sont revenus

mais bientôt, il ne sera plus si "petit"...

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Le massif du poisson, encore bien timide

Les paniers sont toujours fleuris...

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Près de l'enclos des poules, l'anémone pulsatille s'éveille

Dans l'enclos des changements se préparent.

Le bazar de Pierre a disparu :-)

et des matériaux de construction ont été achetés

Je vous laisse sur cette note optimiste

Vous avez quelques jours pour vagabonder à l'avant de la maison.

La prochaine fois, je vous emmène à l'arrière, côté sud.

A bientôt!

 

Une amie m'a demandé tout à l'heure de lui envoyer un peu de soleil de Bretagne,

je ne l'ai pas trouvé dans le ciel embrumé...

 

mais il me faut dénicher de la lumière pour éclairer son dimanche.

Elle viendra par les fleurs, plantées un jour d'automne,

et d'une envie de clarté au sortir de l'hiver

 

 

 

 

 

 

Le narcisse Thalia est d'un blanc si pur, qu'il rayonne même au travers du voile  brumeux

L'oléaria allume ses lucioles pour que le promeneur ne se perde pas en chemin

même les petite fraises des bois guident les pas de leurs pointillés

Et le bleu du ciel?

On le retrouve dans les campanules...

ou dans les premiers coucous

et même parfois soleil et ciel sont bien imités...

La chaleur se propage par les couleurs de flambée

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Mais c'est tout le jardin qui s'éclaire

 

Pendant qu'on le cherchait, pendant qu'on l'appelait, il est apparu!

Regarde Chris, le bel azur du ciel breton que tu aimes tant

A bientôt!

 

 

Pour la seconde fois, je laisse page blanche à ma chère Carole et à son talent de conteuse.

Aujourd'hui, elle se penche sur un sujet qui nous replonge dans de lointains souvenirs,

ceux que l'on garde en nous pour toujours, nos peurs enfantines...

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Pépé et le rarahu.

Quand pépé évoquait l'hôte du vieil arbre encore debout malgré son grand âge, là-bas tout au fond du jardin,

juste après la petite allée qui menait aux groseilles à maquereau et aux framboises,

tout son visage  plissé  semblait jouer un rôle digne des meilleurs acteurs!

Les yeux écarquillés, sourcils en accents graves, mimant avec ses bras écartés les ailes du fameux rarahu,

ouvrant sa bouche pour pousser un cri qui devait...nous terrifier ,

assurant au passage que cet oiseau de malheur ne sortait que le soir tombé,

en été, pendant nos vacances... et selon la légende,  ne s'en prendrait qu'aux enfants.

Ce cri qui devait donc nous terrifier, finissait pas nous faire rire,

tant pépé ne pouvant esquisser un contentement légitime d'acteur en pleine gloire, ressemblait finalement à...notre pépé

et pas du tout à un affreux monstre dont nous devions craindre la colère.

 

Une liberté chèrement gagnée à coup de maintes promesses et de "s' il vous plait", courant donc enfin  jouer aux raquettes dans la cour,

après le souper, nous ne pouvions résister à l 'appel du potager, de son vieil arbre et...de son hôte!

 

Notre soeur devant et nous derrière... juchés sur nos talons, du courage à revendre,

nous tentions d 'en voir un peu de ce rarahu quand...

mémé, campée sur deux jambes solides dans l 'embrasure de la porte d' entrée,

coiffée de ce  rideau en lanières de plastique coloré qu'elle tentait d 'écarter un peu de ses mains,

lançait la première sommation: " vous rentrez! "

A la seconde tentative, nous répondions: " on arrive! "

Au troisième rappel de notre promesse faite et du risque de nous faire courser par le rarahu

qui, alléché sans doute par des enfants désobéissants, finissait par sortir de sa tanière

dans un grand bruit d'ailes se déployant au dessus de nos têtes,

lançant ce fameux cri si bien imité par pépé!

Le soir était bien tombé... c' était donc vrai!

Une frousse d' enfer nous poussant au derrière, courant en sens inverse cette fois, 

notre soeur toujours devant, nous arrivions devant notre mémé,  ravie du sort réservé à ses petits-enfants!!!

Combien de fois avons-nous entendu: " je vous l 'avais bien dit! "

***

 Si d' aventure vous venez jusqu'ici, si vous passez la porte, si votre regard se pose sur la grande console dans l 'entrée,

ce rarahu vous souhaitera la bienvenue... il a les mêmes sourcils en accents graves, on devine ses ailes...

mais la belle chouette a quitté le vieil arbre, elle ne vole plus dans la cour en gravier,

la grille s' est refermée sur nos souvenirs,

la Maladrie existe toujours et raconte sans doute les mêmes histoires d'oiseau de malheur

et d'une chouette hululant à qui veut bien y croire et l'entendre!

Texte, illustrations et photo de Carole Tahar.

***

Cette histoire a-t-elle libéré un 'monstre du placard" ?

Pour ma part, j'ai bien cru voir surgir l'ombre du Croque-mitaine...